Comment bien choisir son smartphone en fonction des performances ?

Samsung, Apple, Google, Huawei, Xiaomi, Oppo… Les constructeurs de smartphones se suivent et se ressemblent. Si certains innovent régulièrement, notamment chez Android, d’autres se focalisent davantage sur l’expérience utilisateur et d’autres encore préfèrent vous offrir des appareils plus durables.

Mais alors, comment bien choisir la puissance de son smartphone ? Et comment y voir clair face à tous les avantages mis en avant par les fabricants ? Dans ce guide, nous vous donnons les clés pour naviguer sans vous faire piéger. Prix, vélocité ou design : rien n’échappe à une sélection en bonne et due forme.

Le rapport prix / performances

Après le choix de l’écran, sachez que les performances peuvent aussi jouer lors de la sélection de votre smartphone. D’ailleurs, les trois grandes gammes de smartphones se distinguent notamment par leur puissance et par leur prix. Les modèles entrée de gamme sont ainsi les moins chers et les moins véloces, et vous ne voulez clairement pas les choisir pour le bien de votre santé mentale, au vu de leur lenteur olympique dès les premiers mois d’utilisation. Nous vous déconseillons vraiment ce genre d’appareil, sauf peut-être si vous ne recherchez qu’à téléphoner et lire des courriers électroniques. Il existe de toute manière de nombreuses autres caractéristiques techniques sur lesquelles jouer pour faire baisser le prix.

Un appareil milieu de gamme pourra faire l’affaire pour un budget limité et une utilisation basique (bureautique, lecture, télécommunications). Mais vous risquez également de vite être déçu par la lenteur, dès les premiers semestres d’utilisation. C’est normal : tout composant perd de sa superbe avec le temps. Un appareil haut de gamme, ou “premium”, et donc valant jusqu’à mille euros ou davantage, saura par contre tenir plusieurs années même en utilisation intensive. Un Samsung Galaxy S24 Ultra, un Google Pixel 8 Pro ou un iPhone 15 Pro Max conviendra ainsi parfaitement aux plus exigeants, par exemple. En revanche, il faut souvent débourser près de mille euros pour ce type de produit : ce n’est clairement pas la meilleure option pour économiser.

Comment bien choisir la puce de son smartphone ?

Pour comparer la vélocité des cartes logiques de smartphones, il est conseillé de consulter les benchmarks réalisés par des apps dédiées comme AnTuTu ou Geekbench. Vous y constaterez certainement que plus le nombre de cœurs de processeur actifs est grand, plus le smartphone est puissant.

Par la suite, sachez que le choix du processeur de votre smartphone dépend des actions que vous souhaitez effectuer au quotidien. Pour du montage vidéo avec CapCut, des parties de jeux vidéo ou du tournage en 4K, choisissez une puce haut de gamme.

Sachez que certains constructeurs de smartphones proposent, par ailleurs, des puces de conception propriétaire. Autrement dit, le fabricant en profite pour optimiser son offre logicielle et matérielle, conjointement. C’est d’autant plus vrai lorsque la marque se charge aussi de développer le système d’exploitation de A à Z, et pas seulement la surcouche associée. Parmi les exemples du genre, on retrouve notamment Google et son Tensor G3 à destination des Pixel 8 et des Pixel 8 Pro sous Android stock, ou les iPhone 15 Pro et iPhone 15 Pro Max avec la carte mère A18 Pro sous iOS.

Cette dernière est conçue sur le modèle du SoC (system on chip). Autrement dit, le CPU, la carte graphique, le moteur Neural Engine dédié aux calculs dopés à l’intelligence artificielle ou encore la mémoire vive sont intégré(e)s sur un même circuit imprimé.

À quoi sert la mémoire vive (RAM) ?

Les smartphones sont aujourd’hui proposés, en règle générale, avec quatre à douze gigaoctets de mémoire vive. Des exceptions existent sous cette fourchette pour les marchés émergents, ou jusqu’à seize gigaoctets pour quelques mobiles dédiés aux gamers ou simplement haut de gamme.

Grâce à la mémoire vive, votre smartphone est capable d’effectuer de nombreuses tâches simultanément. Et donc, de garder ouvertes plusieurs apps sans craindre de ralentissement.

La mémoire vive se mesure en gigaoctets ; plus le chiffre est élevé, plus l’appareil saura faire face au multitâche avec brio. Sachez tout de même que les apps sont aujourd’hui très gourmandes, et qu’un smartphone avec seulement quatre gigaoctets de RAM risque de vite “ramer”.

Gare à la consommation d’énergie

Pour finir, précisons que la date de sortie de votre puce peut aussi jouer en votre faveur lors du choix de votre smartphone. Ainsi, les fabricants n’hésitent plus à évoquer le cas d’économies d’énergies non négligeable lors du passage à une génération supérieure. À l’heure où nos smartphones ne tiennent parfois pas toute la journée, c’est un critère à ne pas laisser de côté lors de votre sélection.

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Prix de l’Apple Vision Pro : quels seront les tarifs proposés en France ?

Le casque de réalité mixte Apple Vision Pro n’est pas encore sorti en France. Son prix n’y est pas connu non plus. On suppose cependant qu’il y coûtera 4 249 euros (pour la version de base avec 256 Go de stockage interne). Soit un tarif relativement élevé, notamment comparé aux options proposées par la concurrence. Le prix de base du Meta Quest Pro, principale alternative du moment à la monture de la firme à la pomme, est ainsi fixé dès 1 200 euros environ. Soit plus de trois fois moins cher.

Le prix de l’Apple Vision Pro aux États-Unis est, pour sa part, déjà connu. On sait ainsi que le casque de réalité mixte y est proposé à partir de 3 499 dollars. Il s’agit cependant là d’un montant qui ne compte pas les taxes éventuelles, dont la valeur peut changer selon la localisation de l’acheteur. Sachez, par ailleurs, que le tarif augmente selon la capacité de stockage désirée. Il faut ainsi débourser la coquette somme de 3 699 dollars pour la version avec 512 Go de mémoire, contre 3 899 dollars pour 1 To. Ces chiffres ne prennent pas en compte l’espace occupé par le système d’exploitation, visionOS, dont la deuxième édition devrait arriver lors de la Worldwide Developer Conference.

Notre méthode pour estimer le prix de l’Apple Vision Pro

Pour calculer ce prix, nous avons analysé les tarifs d’autres appareils disponibles aujourd’hui sur l’Apple Store. Le MacBook Pro de seize pouces avec puce M3 Max (CPU 14 cœurs + GPU 30 cœurs + 1 To de stockage + 36 Go de RAM) y est ainsi proposé à 3 499 dollars, aux États-Unis. Soit le même montant que celui demandé par Apple pour acheter son Vision Pro en 256 Go. Or, le même ordinateur portable est aujourd’hui proposé à 4 249 euros en France métropolitaine. D’où notre estimation correspondant à cette somme, pour acheter l’Apple Vision Pro dans l’Hexagone. Bien sûr, cette hypothèse reste aujourd’hui à considérer avec précaution. Nous attendons qu’un communiqué de presse confirme le chiffre. Ce devrait être le cas avant le 10 juin, date du keynote d’ouverture de la WWDC, selon l’analyste taïwanais de TFI Securities Ming-Chi Kuo.

Mais alors, pourquoi un prix si élevé, alors même que 3 499 dollars correspondent à environ 3 300 euros à l’heure où nous écrivons ces lignes ? Ceci peut s’expliquer de plusieurs manières, en réalité. D’une part, il faut savoir que les transporteurs arrivant aux portes de l’espace Schengen doivent s’acquitter de sérieux frais de douane. Or, on sait que les Apple Vision Pro sont assemblés en Asie. D’autre part, n’oublions pas que la TVA qui n’existe pas chez l’Oncle Sam représente tout de même près de 20 % du tarif chez nous…

Des Apple Vision Pro moins chers ?

4 249 euros, très peu pour vous ? C’est compréhensible. La bonne nouvelle, c’est qu’Apple a d’ores et déjà compris qu’un tel tarif n’est clairement pas à la portée de monsieur tout le monde. Pour y remédier, il se murmure ainsi que la société de Tim Cook souhaite dévoiler un nouveau casque de réalité mixte plus abordable (autour des 2 500 dollars), dans quelques semestres. L’appareil, peut-être appelé Apple Vision, pourrait ainsi voir le jour vers 2027 en Europe, avec une fiche technique revue à la baisse mais un confort optimisé. Une information qui, là encore, reste sujette à caution, bien qu’issue du même chercheur ayant régulièrement vu juste par le passé.

Autrement, sachez que des Apple Vision Pro sont d’ores et déjà disponibles en France sur certains sites de revente entre particuliers, avec des prix plus abordables que les plus de 4 000 euros supposés précédemment. En ce moment, une édition à 3 500 euros est par exemple disponible sur Leboncoin.

L’Apple Vision Pro pourrait, à long terme, peser pas moins de cinq cents milliards de dollars de revenus chez Apple. Soit davantage que la division iPhone, aujourd’hui, que l’entreprise compterait bientôt remplacer par des solutions en réalité augmentée comme des lentilles ou lunettes connectées.

• L’Apple Vision Pro devrait coûter 4 249 euros en France métropolitaine (version 256 Go)
• Le prix de l’Apple Vision Pro n’est pour l’instant connu qu’aux États-Unis
• Apple devrait confirmer le prix et la date de sortie avant le 10 juin

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Mad Max Furiosa : George Miller révèle les secrets de cette saga mythique

Les cinéphiles ont rendez-vous le 22 mai prochain pour la sortie de Mad Mad Furiosa. Il n’était pas vraiment certain que George Miller, qui se trouve à l’origine de la saga, allait rempiler pour ce cinquième film, mais il a finalement choisi de sauter le pas. Pourquoi ? Parce que cette franchise est extrêmement addictive, comme il l’a récemment confié lors de son passage au dernier CinemaCon à Las Vegas.

Mad Max aurait pu être très différent

George Miller talks about hatching the story of Furiosa #CinemaCon pic.twitter.com/bJEfBEAZOw

— Deadline Hollywood (@DEADLINE) April 8, 2024

Pour l’occasion, le réalisateur s’est d’ailleurs vu remettre un prix d’honneur et il a donc été longuement interviewé sur scène. Il est revenu sur ses débuts atypiques dans le septième art. S’il a toujours été un passionné de cinéma, il a tout d’abord officié en tant que médecin, et il a même exercé cette profession après avoir réalisé Mad Max.

Cité par nos confrères de Deadline, George Miller a par ailleurs rappelé la genèse de ce premier film. Il a toujours voulu créer un long-métrage qui “qui repose entièrement sur le langage visuel”. Ce qui constitue bien l’ADN de cette saga.

Toutefois, l’histoire était à l’origine bien différente. Elle ne devait en effet pas prendre place dans un monde apocalyptique, mais il devait y avoir des scènes d’action dans les rues de Melbourne à l’époque moderne. Il s’agissait d’une sorte de dystopie, sauf qu’il s’est s’avèré impossible de tourner dans la ville australienne, et le cinéaste a dû changer son fusil d’épaule.

De Fury Road à Furiosa

Plus tard lors de cet entretien, il a par ailleurs évoqué le cinquième volet de la saga qui fait suite à l’énorme succès de Mad Max : Fury Road :

Lorsque Fury Road a fonctionné, je me suis dit qu’il y avait là une histoire riche à raconter. C’est différent – on ne veut pas qu’un film soit une répétition de ce que l’on vient de faire, il faut qu’il soit singulièrement familier, comme j’aime à le dire, et c’est ce qui a conduit à Furiosa.

Il ne reste plus qu’à patienter quelques semaines pour voir si George Miller est parvenu à conserver l’énergie du dernier Mad Max tout en réinventant en partie le genre pour ne pas trop lasser les spectateurs. En attendant, on vous invite à relire nos précédents articles qui reviennent plus en détail sur Furiosa, ici et là.

Ce qu’il faut retenir :

• George Miller a eu un parcours atypique de cinéaste
• Mad Max a failli se dérouler dans un univers très différent
• Furiosa tentera de se distinguer du précédent volet

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